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Motifs inconnus et jeunes adultes :Prévention

Les adolescents et les jeunes adultes ont plus d’autonomie et de liberté; de ce fait, ils sont exposés à des situations nouvelles et entrent en contact avec de nouvelles personnes. Tout cela fait partie de leur développement. Mais la combinaison de ces facteurs tend à rendre les ados et les jeunes adultes particulièrement vulnérables à des situations potentiellement dangereuses.

Les ados et les jeunes adultes, notamment ceux qui sont autonomes et qui étudient ou travaillent à temps plein, ont également tendance à communiquer davantage avec leurs amis qu’avec leurs parents. Il est important pour la sécurité de votre enfant de lui apprendre des stratégies de protection efficaces et d’établir des règles claires de communication et de comportement responsable. Vous ne pourrez jamais tout empêcher, mais en cas de disparition, il sera utile que vous ayez une bonne idée du mode de vie et des habitudes de votre enfant.

Stratégies essentielles de protection

  • Communiquer régulièrement : Discutez avec votre enfant de l’importance de toujours informer quelqu’un (vous, un être cher, ses colocataires, ses amis) de sa destination et de ses activités.
  • Appliquer le principe du compagnon : Rappelez à votre enfant qu’il vaut toujours mieux se déplacer à deux ou en groupe (pour aller à une fête, dans un bar, etc.), éviter le plus possible de marcher ou de se déplacer seul, et prendre soin les uns des autres.
  • La valeur de l’amitié : Expliquez à votre enfant que dans les sorties entre amis, il faut s’assurer que chacun rentre chez lui en toute sécurité et ne jamais laisser un ami seul et vulnérable simplement parce que c’est plus commode.
  • Se fier à son instinct : Dites à votre enfant de se fier à son instinct s’il a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond. Aidez-le à trouver des stratégies pour se sortir d’une situation inconfortable.
  • S’affirmer : Apprenez à votre enfant à s’affirmer dans une situation qui le met mal à l’aise et à faire tout ce qu’il faut pour s’échapper — crier « Non! », se débattre si c’est possible (à coups de pied, de griffe, de poing), se sauver en courant et aller prévenir quelqu’un.
  • Cas vécus : Présentez à votre enfant des faits d’actualité concernant des jeunes de son âge qui se sont retrouvés dans des situations qui ont mal tourné. Profitez-en pour trouver ensemble des stratégies de protection à appliquer au besoin.
  • Prévoir un plan de transport : Habituez votre enfant à prévoir un moyen de transport pour rentrer à la maison en toute sécurité à la fin d’une veillée.
  • Appeler en cas de besoin : Dites à votre enfant qu’il peut vous appeler à tout moment s’il se trouve dans une situation inconfortable ou dangereuse et que vous viendrez le chercher ou lui enverrez l’aide dont il a besoin. Dites-lui que vous ne lui en tiendrez pas rigueur et que sa sécurité passe avant tout. Ce filet de sécurité deviendra un outil essentiel si votre enfant pense ne pas avoir le jugement ou les ressources nécessaires pour se sortir d’une situation.

Gardez le contact avec votre enfant

  • Passez du temps avec votre enfant et tâchez d’être à son écoute : Soyez à l’écoute de votre enfant et montrez-vous sensible à ses soucis, ses sentiments et ses préoccupations.
  • Demandez-lui de vous contacter régulièrement par téléphone, par texto ou par courriel : Faites-lui bien comprendre que vous voulez simplement vous assurer que tout va bien, et non de surveiller ce qu’il fait. Cette stratégie vous permettra non seulement de garder le contact, mais aussi d’être prévenu en cas de problème.
  • Recueillez les coordonnées des amis, colocataires, voisins et collègues de travail de votre enfant : Ayez sous la main les coordonnées des membres de l’entourage de votre enfant et rappelez-lui de donner à ces personnes vos propres coordonnées en cas d’urgence.
  • Expliquez vos préoccupations : Dites à votre enfant pourquoi sa sécurité vous tient à cœur. Pour amorcer la conversation, citez des exemples à la troisième personne (ce que d’autres personnes ont subi ou vécu).
  • Prenez le temps de réparer les dégâts : Si vous vous disputez, peu importe la cause, les mots prononcés sous le coup de la colère ou le niveau d’hostilité, il est essentiel que ce soit vous, le parent, qui amorciez le processus de réparation. Efforcez-vous de garder la porte ouverte et de montrer à votre enfant que vous êtes toujours là pour lui.
  • Faites appel à un tiers neutre : Si votre enfant a quitté la maison ou refuse de communiquer avec vous, essayez d’amener d’autres personnes de son entourage à lui offrir du réconfort et à maintenir la communication.

Si votre enfant n’a pas d’horaire fixe ou ne vit plus à la maison, voyez avec lui comment faire en sorte que vous disposiez de toutes les informations nécessaires en cas de problème. Il est extrêmement important de garder le contact avec votre enfant, quels que soient ses activités, son comportement ou son mode de vie.


Le présent document est fourni à titre informatif seulement. Il ne constitue pas un avis juridique. Évaluez l’information en fonction de votre propre réalité, de l’âge et du degré de maturité de votre enfant et de tout autre élément pertinent.